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JFK : La clé de l'énigme dans les archives canadiennes?

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Message par Mélu Sam 20 Jan - 16:16

ASSASSINAT DE JOHN F. KENNEDY
La clé de l'énigme dans les archives canadiennes?

Hugo de Grandpré, La Presse, Ottawa, 20 janvier 2007
http://www.cyberpresse.ca/article/20070120/CPACTUALITES/701201023/1019/CPACTUALITES

Pour faire la lumière sur l'assassinat de John F. Kennedy, un Québécois mise sur une récente décision de la Cour fédérale du Canada. Maurice Philipps, auteur d'un livre sur la complicité de la «filière montréalaise» dans le meurtre de JFK, tente depuis deux ans d'avoir accès à un fonds d'archives nationales qui, il l'espère, lui permettra de solutionner au moins une partie de l'énigme. Le fonds Louis Mortimer Bloomfield, du nom d'un avocat montréalais de renom décédé en 1984, pourrait renfermer des renseignements utiles afin d'étayer l'une des théories de l'assassinat de l'ancien président, croit ce féru d'histoire.

Au fil des ans, en effet, certaines personnes ont cherché à établir un lien entre le crime du 22 novembre 1963 à Dallas et la mafia montréalaise. C'est la thèse que M. Philipps a tenté d'explorer dans son ouvrage de 1996, selon laquelle John F. Kennedy aurait été victime d'un complot international de la CIA, des services de renseignements et des groupes de trafiquants internationaux de drogue. «M. Bloomfield, proche des milieux du renseignement, fut un témoin privilégié de certains événements entourant l'assassinat du président Kennedy», a écrit récemment l'auteur dans une lettre adressée au Bibliothécaire et archiviste du Canada (BAC).

Environ cinq ans avant sa mort, Louis M. Bloomfield a déposé une importante quantité de documents personnels auprès du BAC, à la condition d'en restreindre l'accès au public pendant les 20 années qui suivraient son décès. En août 2004, soit après l'écoulement du délai de 20 ans, Maurice Philipps a fait une demande écrite visant à consulter le fonds Bloomfield. La demande lui a été refusée au motif que la veuve du défunt, Justine S. Bloomfield, avait demandé une prolongation du délai pour une période supplémentaire de 10 ans. Des préoccupations quant à sa vie privée et son désir de préserver la réputation de feu son mari ont été invoqués. Mécontent de se faire ainsi interdire l'accès à une potentielle mine d'informations, M. Philipps a demandé à la Cour fédérale de réviser la décision du BAC. Il y a moins de deux mois, le juge Simon Noël lui donnait raison et ordonnait à l'organisme de réexaminer sa demande. Mme Bloomfield, bien qu'exécutrice des archives confiées, n'avait pas le pouvoir de revenir sur les dernières volontés de son mari, note le magistrat dans la décision publiée cette semaine sur le site de la cour. Au bureau du BAC, on ignore encore si l'on permettra l'accès aux archives convoitées, ou si l'on tentera de l'interdire à nouveau en s'appuyant sur d'autres pouvoirs statutaires. Personne non plus n'a été en mesure de dire dans combien de temps la décision serait prise.

Maurice Philipps se défend bien de vouloir ternir la réputation de l'ancien avocat. «Je tiens à préciser que je ne partage pas les opinions mal fondées circulant sur Internet à propos de M. Bloomfield», écrit-il dans sa lettre du 15 décembre dernier. Effectivement, la Toile regorge d'informations toutes plus sensationnelles les unes que les autres en ce qui concerne le principal intéressé. Selon certains, il aurait été l'ingénieur du complot contre le président, rien de moins. «Bloomfield était un individu extraordinaire en ce sens qu'il opérait dans l'ombre, mais pouvait influencer les plus hauts échelons du pouvoir dans de nombreux pays, écrit Salvador Astucia sur son site www.jfkmontreal.com. Il était un proéminent philanthrope juif tant au Canada qu'en Israël, un avocat international bien pistonné, un espion, un soldat et un diplomate.» (sic)

D'après la notice biographique fournie par les Archives nationales, l'homme était diplômé des universités de Montréal et de McGill au début des années 30, avant de devenir associé principal dans la firme montréalaise Phillips, Bloomfield, Vineberg and Goodman. Il a servi dans l'armée canadienne durant la Deuxième Guerre mondiale, quittant l'armée avec le grade de major. Il a écrit quatre traités de droit international en plus d'être cofondateur de la division canadienne du World Wildlife Fund et consul du Canada au Liberia.

M. Bloomfield n'était pas sans ignorer les rumeurs qui couraient à son sujet, croit M. Philipps. «J'ai l'intime conviction qu'en cédant ses documents aux Archives publiques du Canada, M. Bloomfield souhaitait expressément que ceux-ci soient ouverts au monde de manière à ce que sa connaissance de ces faits soit clairement établie et que sa réputation soit blanchie», dit-il aujourd'hui. Pourquoi alors cet entêtement du BAC à continuer de restreindre l'accès au fonds? Maurice Philipps ne se l'explique toujours pas, du moins officiellement. Quant à l'organisme fédéral, on préfère y garder le silence, refusant de commenter ce dossier litigieux. Il a été impossible d'entrer en contact avec Mme Bloomfield hier.
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