Le patron écolo qui veut sauver la planète

celtica a écrit:Mais il est génial ce type, enfin un patron qui a tout compris !

Ouiiiiiiiiiii, et c'est ce genre de gars qui me fait reprendre confiance et croire que tout n'est pas perdu... J'ai repris espoir en lisant

Je te conseille vraiment ce bouquin, ou d'aller faire un tour sur le site http://www.80hommes.com/parcours/index.html
Y a des tas d'entrepreneurs intelligents... Et nous, au lieu de répéter qu'on ne peut rien changer, que nos gestes ne sont que des gouttes dans l'océan et blablabla, on peut les encourager en achetant leurs produits et en diffusant leurs idées, non?

Je trouve normal que tout ceci ait un coût, mais on ne pourra vraiment dire que l'écologie a réussi que lorsque consommer des produits soucieux de l'environnement ne coutera pas plus cher et que tout le monde pourra avoir une action positive pour la planète.

D'accord avec toi, là aussi, mais je trouve que nous avons justement un rôle important à jouer en tant que consommateur, dans cette pièce-là.

D'abord, en achetant ces produits, nous contribuerons à en faire diminuer le prix.

Un seul exemple: les surcoûts dans les magasins de fruits et de légumes bio tiennent en partie à la quantité des produits jetés (faible rotation des marchandises).
Quand on accepte d'acheter ses fruits et ses légumes en "
paniers bio circuit court"
, le producteur, assuré de tout vendre ou presque, peut pratiquer des prix bien moindres.
L'avantage, pour le consommateur: manger des produits frais, de saison, stimuler son imagination ou ses échanges avec des amis pour trouver des recettes originales, en vue de consommer tel ou tel produit trouvé dans le panier de la semaine...

D'autre part, notre responsabilité de consommateur, c'est de faire des choix sur la façon de "
distribuer notre pouvoir d'achat"
.
Je suis bien d'accord que pour certaines personnes qui vivent dans la pauvreté ou dans la précarité, c'est difficile, quoique...
Mais, pour la plupart des Occidentaux, reconnaissons que nous avons largement de quoi subvenir à nos besoins, primaires, secondaires, et au-delà...
Le tout est de savoir où nous mettons notre argent, où nous allons trouver nos plaisirs, etc. Mais pour cela, il faut un brin d'éducation, de réflexion et un peu d'introspection, etc.

Nous croyons si souvent que le plaisir est dans la consommation, dans ce qu'on nous présente dans la pub et dans les médias comme "
sources de plaisir"
... :clin2

Moi, pour être honnête, si je fais le petit exercice de me demander, dans les 15 derniers jours, quels ont été mes moments de "
bonheur"
, c'est rarement lié à des achats... ETRE OU AVOIR?
Et si le plaisir de la consommation, c'était justement la satisfaction d'avoir utilisé son pouvoir d'achat à promouvoir les producteurs qui vont dans le sens qu'on croit bon, pour soi, pour la planète?
Ou encouragé une entreprise d'économie sociale qui tend la main aux gens en perdition?
Ou aidé une communauté rurale d'Amérique Latine en lui achetant à un prix correct ses produits?

Je suis en pleine réflexion sur tout ça, en lien avec mon régime, entre autres...
Que d'économies, du fait de limiter les "
crasses"
(alcool, sucreries, snacks, etc. ).
Je pense que c'est le même constat pour celles qui arrêtent de fumer, non?

On améliore sa santé et, bingo!, on y gagne de l'argent...
Deux questions, alors: comment se procurer d'autres plaisirs, en remplacement (j'y travaille, c'est passionnant...) et que faire de tout cet argent?
La boucle est bouclée, non? :drole