Bye, bye Belgique...la suite.....

...et c'est pas fini, ca risque d'être trrrrrès instructif :cil


Mais que veulent les Flamands ?
M.Bs
Mis en ligne le 07/03/2007
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Coup d'envoi, ce soir, des "
Débats à La une"
(20h20). A la découverte des Flamands.
François De Brigode et Johanne Montay pilotent l'émission post-13 décembre.
Au menu : reportages, témoignages, expertises et débats. Soirée prospective.



La fiction "
Bye, bye Belgium"
, puisque c'en était une, avait fait du bruit. C'était le 13 décembre. La RTBF interrompait fictivement ses émissions pour annoncer la scission du pays. Des manifestations s'en suivaient un peu partout. Imaginaires, elles aussi.

Bientôt suivies de l'expression de la vraie inquiétude de très nombreux téléspectateurs que la nouvelle avait propulsés dans la rue.

La RTBF, qui avait précisé qu'on n'en resterait pas là, propose ce soir, dans l'idée d'approfondir la connaissance des Communautés qui forment le pays en vue des prochaines élections, la première d'une série de trois émissions débats. "
Mais que veulent vraiment les Flamands ?"
(La une, 20h20) précède les volets wallon (ce volet en direct de Liège, initialement prévu le 4 avril, est déplacé au 18 pour cause de vacances de Pâques) et bruxellois (en direct, le 2 mai). L'émission a été enregistrée hier soir à Gand. C'est le seul différé des trois, pour des raisons techniques. Plusieurs invités s'exprimant en néerlandais, mercredi servira au sous-titrage.

"
Le volet flamand est certes le plus compliqué à réaliser"
, reconnaît Hervé de Ghellinck, le chef du service politique de la RTBF, "
mais c'est aussi l'un des plus intéressants"
. Et il révèle la conduite détaillée de l'émission.

Rappelons que celle-ci déclinera quatre grands thèmes, chacun illustré par un reportage, un débat et un avis d'expert.

Primo, les Flamands et leur culture. Dis-moi ce que tu regardes à la télé, je te dirai qui tu es... Voilà le thème du premier sujet. Il est suivi d'un débat portant sur l'identité flamande, en présence de gens des médias et d'universitaires, ainsi que Sophie Pécriaux, compagne de Rik Daems, ancien ministre et chef du VLD à la Chambre.

Secundo : la Flandre et ses volontés séparatistes. Après un reportage pour rappeler les recommandations déjà votées en matière d'autonomie, des "
people"
évoquent, en plateau, ce qu'ils pensent de leurs politiques. Ils sont rejoints par des chanteurs, des journalistes, des politologues, le président de la Warande, et Luc Beyer, le francophone de service.

Tertio : la Flandre et l'emploi. Après le reportage qui illustre une Flandre ultra-dynamique via le parcours d'un chef d'entreprise, les représentants politiques débarquent à leur tour devant les caméras : Eric Van Rompuy (CD &
V), Jan Loones (N-VA), Geert Lambert (Spirit), Patrick Vankrunkelsven (VLD) et Franck Vandenbroucke (SP.A). "
Trois sur les cinq sont d'anciens Volksunie"
, constate Hervé de Ghellinck. "
Nous n'y sommes pour rien. Ce sont les partis qui ont désigné leurs représentants."
Les personnalités flamandes sont interpellées par plusieurs francophones qui ont souhaité enregistrer une question, dont Elio Di Rupo, Isabelle Durand, Melchior Wathelet et Daniel Baquelaine.

L'emploi, toujours, est ensuite au centre d'un face-à-face entre Franck Vandenbroucke et les syndicalistes Luc Cortebeek et Rudy De Leeuw. Des experts interviennent aussi, dont Karel Vinck (ex-patron de la SNCB et patron des patrons flamands).

Quarto, la seule fiction de l'émission imagine ce qui se passerait en 2010 si la sécurité sociale était régionalisée. "
Elle a été très difficile à tourner"
, relate le chef de l'info, "
car très peu de gens acceptent de répondre. Les représentants des mutualités, par exemple, n'ont rien voulu dire. Pire : l'une d'elles nous a demandé de ne pas diffuser la séquence que nous avons tournée."
Les interlocuteurs précédents poursuivront leur débat.

Enfin, en fin d'émission, le Premier ministre Guy Verhofstadt répond aux téléspectateurs.

"
Nos deux inquiétudes concernent la réaction des politiques sur le plateau et la durée de l'émission"
, confiait Hervé de Ghellinck avant le début du tournage dont le dépassement horaire (en principe, l'émission doit tenir en deux heures) semblait certain. "
Je présenterai un produit clef sur porte à Yves Bigot demain matin..."

J'ai un peu suivi, mais j'avais du monde à la maison... Pas pu rester concentrée tout le temps. Quelques réflexions intéressantes, parfois de l'ironie là où de vraies questions étaient posées, pas mal de langue de bois...
Régionalisons, pour le bien de chaque composante du pays, n'est-ce pas... :reflechi2