Informatique - conditions de travail dénoncées
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Informatique - conditions de travail dénoncées
Les droits du travail sont quotidiennement bafoués dans les usines de fabrication d'ordinateurs. C'est ce qui ressort d'une étude présentée mardi à Genève et à Zurich par les oeuvres d'entraide Pain pour le prochain et Action de Carême.
«Derrière l'écran de nos ordinateurs se cache une réalité d'un autre âge», a déclaré Chantal Peyer, responsable de la politique de développement à Pain pour le prochain. Pour les employés, essentiellement des femmes, ce sont «des horaires déments», des salaires bas et une exposition aux produits toxiques.
50 centimes de l'heure
Jenny Chan, membre du SACOM (Etudiants et universitaires contre la mauvaise conduite des entreprises), a cité quelques cas d'abus recensés par son organisation: travail des enfants de moins de 16 ans, heures supplémentaires obligatoires, salaire minimum pas respecté et absence d'assurance sociale.
En période de haute production, les ouvrières travaillent 12 heures par jour, sept jours sur sept, avec des heures supplémentaires obligatoires. Les employées ne sont payées que 50 centimes de l'heure et inhalent des substances toxiques.
L'industrie électronique est «l'une des plus toxiques au monde», selon le SACOM. Elle utilise le plomb, le baryum, le chrome ou l'acide nitrique. L'inhalation et la manipulation de ces produits provoquent des problèmes respiratoires et «un taux anormalement élevé de cancers et de fausses couches» chez les ouvrières.
Pour que cesse l'exploitation de la main-d'oeuvre, Pain pour le prochain et l'Action de Carême lancent une campagne «actions-cartes». Sans appel au boycott, elles invitent les «consomm'acteurs» à envoyer des cartes aux fabricants pour leur demander de respecter leur responsabilité, d'informer les travailleurs sur leurs droits et de faire cesser l'exploitation.
Source : RSR.ch
«Derrière l'écran de nos ordinateurs se cache une réalité d'un autre âge», a déclaré Chantal Peyer, responsable de la politique de développement à Pain pour le prochain. Pour les employés, essentiellement des femmes, ce sont «des horaires déments», des salaires bas et une exposition aux produits toxiques.
50 centimes de l'heure
Jenny Chan, membre du SACOM (Etudiants et universitaires contre la mauvaise conduite des entreprises), a cité quelques cas d'abus recensés par son organisation: travail des enfants de moins de 16 ans, heures supplémentaires obligatoires, salaire minimum pas respecté et absence d'assurance sociale.
En période de haute production, les ouvrières travaillent 12 heures par jour, sept jours sur sept, avec des heures supplémentaires obligatoires. Les employées ne sont payées que 50 centimes de l'heure et inhalent des substances toxiques.
L'industrie électronique est «l'une des plus toxiques au monde», selon le SACOM. Elle utilise le plomb, le baryum, le chrome ou l'acide nitrique. L'inhalation et la manipulation de ces produits provoquent des problèmes respiratoires et «un taux anormalement élevé de cancers et de fausses couches» chez les ouvrières.
Pour que cesse l'exploitation de la main-d'oeuvre, Pain pour le prochain et l'Action de Carême lancent une campagne «actions-cartes». Sans appel au boycott, elles invitent les «consomm'acteurs» à envoyer des cartes aux fabricants pour leur demander de respecter leur responsabilité, d'informer les travailleurs sur leurs droits et de faire cesser l'exploitation.
Source : RSR.ch
Re: Informatique - conditions de travail dénoncées
Quelle horreur... et le démontage des ordis, en vue de recyclage, provoque les mêmes dégâts dans les pays où on les amène en tas hauts comme des montagnes...
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Fêlure
Jusqu'au coeur de l'amande
Frangipane que nos vies
Quand on n'a pas le nécessaire, on ne peut pas se passer du superflu (Catherine Enjolet)
soaz- carbone 14
- Messages : 36480
Date d'inscription : 07/01/2007
Localisation : Belgique
Re: Informatique - conditions de travail dénoncées
Dans le même ordre d'idée, le bouquin d'Oxfam sur Ikea: Ikéa, un modèle à démonter
"
Parce que Ikea, c’est nous !
Ikea s’intéresse à nous tous. Nous connaissons tous Ikea. Nous recevons tous le catalogue Ikea. Nous sommes (presque) tous des consommateurs d’Ikea. Ikea, c’est nous ! Des bas prix, mais pas à n’importe quel prix, affirme Ikea.
Oui, Ikea concentre nos contradictions de consommateur, travailleur et citoyen.
Le consommateur que nous sommes voudrait les prix les moins chers.
Le travailleur que nous sommes voudrait un salaire élevé
Le citoyen que nous sommes s’inquiète pour le respect de l’environnement et souhaite plus de justice dans le monde.
La campagne vise donc à éveiller auprès des consommateurs une réflexion critique sur ses modes de consommation, en quoi ils contribuent ou non à une mondialisation solidaire."
http://www.madeindignity.be/Public/News.php?ID=2275
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Parce que Ikea, c’est nous !
Ikea s’intéresse à nous tous. Nous connaissons tous Ikea. Nous recevons tous le catalogue Ikea. Nous sommes (presque) tous des consommateurs d’Ikea. Ikea, c’est nous ! Des bas prix, mais pas à n’importe quel prix, affirme Ikea.
Oui, Ikea concentre nos contradictions de consommateur, travailleur et citoyen.
Le consommateur que nous sommes voudrait les prix les moins chers.
Le travailleur que nous sommes voudrait un salaire élevé
Le citoyen que nous sommes s’inquiète pour le respect de l’environnement et souhaite plus de justice dans le monde.
La campagne vise donc à éveiller auprès des consommateurs une réflexion critique sur ses modes de consommation, en quoi ils contribuent ou non à une mondialisation solidaire."
http://www.madeindignity.be/Public/News.php?ID=2275
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soaz- carbone 14
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